Besoin de parler.

« Les vrai amis se comptent sur les doigts d’une main »

On me demande souvent ce que mon année à l’étranger m’a apporté. A part l’anglais, le fait d’avoir muri, cette année m’a aussi permis de découvrir le vrai visage de certaines personnes, vous savez ceux qui se disent vos amis, mais que quand ils ont besoins de vous.

Avant mon départ, je ne vais pas vous le cacher, je pensais avoir des amis. Et plus le départ approchait et plus certains visages commençaient à se dévoiler, c’est à ce moment là que le tri a commencé. Il y a ceux qui vous soutiennent dans votre choix et ceux dont la jalousie les rongent.

Pendant mon année, j’ai rencontré de nouvelles personnes avec qui j’ai plus ou moins accroché, mais c’est la vie. S’il y a bien un truc que j’ai appris, c’est qu’on ne peut pas plaire tout le monde. Souvent c’est difficile de tiser des liens quand nous n’avons pas les mêmes centre d’intérêts, les mêmes sujets de conversation. Je sais que beaucoup m’ont critiqué par rapport à ma façon de vivre mon aventure au pair, car je voyageais, tout en allant à des concerts. Chacun vit son aventure à sa manière, personnellement je n’ai jamais jugé quelqu’un sur sa façon de vivre son aventure, alors pourquoi les gens se permettent de me juger sur ça ? Voilà pourquoi je n’ai pas accroché avec certaines personnes.

Pendant 12 mois, j’ai pu voir qui était là pour moi, sans que je sois la première à envoyer un message pour avoir des nouvelles. Je sais qu’on est beaucoup pris avec nos vies professionnelle et personnelle, mais envoyer un message prend une minute de notre temps. Le tri a continué pendant ces longs douze mois à l’étranger.

15 aout 2015, mon retour en France, et encore une fois j’ai vu qui était excité et content de me revoir après un an. Puis j’ai commencé les cours en licence, j’étais beaucoup prise, mais je trouvais quand même le temps d’envoyer des petits messages à droite et à gauche pour prendre des nouvelles de tout le monde. Et c’est la que j’ai réalisé, que si je ne faisais pas le premier pas, personne ne viendra me parler, prendre de mes nouvelles. Et encore aujourd’hui, c’est le cas.

Aujourd’hui, peut-être que j’ai peu ou plus d’amis, mais en tout cas, je sais sur qui je peux compter en cas de problèmes. Au début je me sentais coupable, je me disais que c’était de ma faute, que j’avais fait quelque de mal, mais au final non. Je ne dis pas que je suis l’amie parfaite loin de là. Mais je suis la première à aider les gens, mais quand moi j’ai besoin d’aide, il n’y a plus personne.

Les gens n’ont pas le temps pour moi, très bien, mais sachez que désormais moi non plus. C’est peut-être égoïste comme comportement, mais au moins je ne suis plus déçue par des gens faux qui se disent mes amis, mais qui n’agissent pas comme tels.

» Article un peu différent aujourd’hui, mais j’avais besoin d’écrire et de faire sortir ce que j’avais en moi. Au fil du temps on se rend compte de plusieurs choses, et on découvre vraiment ce qu’est l’amitié. Je vous prépare ma vidéo FAQ, qui devrait arriver bientôt. Merci à ceux qui ont lu l’article. N’hésitez pas à réagir en commentaire. Bonne journée. Marion.


6 réflexions sur “Besoin de parler.

  1. On se comprends bien, les expériences à l’étranger et le fait de grandir nous aident à ouvrir les yeux et faire le tri un peu.
    Il y a ceux qui ont toujours été là et les autres qui donnaient l’impression d’être là sans en avoir rien à faire au fond. C’est dur d’ouvrir les yeux mais quand on réussi à la faire, ça nous libère d’un poids !

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    1. Merci pour ton commentaire Adeline !
      Exactement. On se mets en doute pour des personnes qui finalement n’en valent pas/plus la peine.
      Et ouvrir les yeux fait du bien, comme écrire cet article ! Lol.

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  2. Partir ou s’éloigner nous fait toujours nous rendre compte de ceux qui sont là, où l’amitié perdure, et de ceux pour lesquels ca ne vaut pas la peine de s’accrocher car c’est devenu une relation à sens unique.
    Je suis partie en internat en seconde, à l’époque j’avais une bande de potes avec qui je pensais que ca serait mes « amis pour la vie », mais on se rend rapidement compte que les efforts pour garder contact viennent toujours de nous et que les gens sont passés à autre chose.
    Puis je suis carrément partie à l’autre bout de la France pour faire mes études, et là encore changement d’environnement.
    Personnellement ces étapes de ma vie m’ont permis de me rendre compte de qui serait TOUJOURS là pour moi. Ce n’est pas le nombre d’amis qui compte, c’est la qualité de cette amitié. Courage et comme tu le dis si sagement, rien ne sert de courir derrière ces personnes et de gaspiller son temps, ce n’est pas de l’égoïsme, cela permet simplement de profiter de sa vie dans un environnement plus sain.

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  3. C’est marrant parce que j’ai eu presque la même chose que moi. Tout le monde était très content pour moi quand je suis partie, mais là bas, seule une personne est restée en contact avec moi, même avec 9h de décalage horaire, on s’appelait comme si de rien n’était et au retour c’était la seule a être toujours là. C’est aussi pour ça que cette aventure nous fait grandir, dans tous les sens du terme. Et puis on en tire les leçons et on avance sans se retourner, c’est la vie 🙂

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